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Bibliographie de Paul  Perdrizet

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Bibliographie de Paul  Perdrizet

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La collection « Bibliographie de Paul Perdrizet » réunit les références de l'ensemble des écrits publiés du savant nancéien : elle comprend 280 références couvrant toute la période de son activité scientifique ainsi que quelques publications posthumes.

Description

La collection « Bibliographie de Paul Perdrizet » réunit les références de l'ensemble des écrits publiés du savant nancéien : elle comprend 280 références couvrant toute la période de son activité scientifique ainsi que quelques publications posthumes.

Cette bibliographie exhaustive de Paul Perdrizet est ainsi établie pour la première fois : la seule liste bibliographique disponible jusqu'alors était l'article donné par Charles Picard en 1938 à la Revue archéologique (12, p. 236-237), en complément de l'éloge funèbre qu'il avait prononcé devant l'Académie des inscriptions et belles-lettres lors de la séance du 10 juin, quatre jours à peine après le décès de Paul Perdrizet. Cette première liste, présentée comme provisoire par l'auteur lui-même, comprenait environ 130 références. Elle s'appuyait largement sur la présentation des titres de Paul Perdrizet en 1922 pour sa candidature comme membre correspondant à cette même académie (il y fut élu finalement correspondant en 1923 et membre libre en 1934), soit 16 ans avant sa mort. Il était prévu en 1939 que la mémoire de Paul Perdrizet soit célébrée par un volume de mélanges, dans lequel sa dernière étudiante et proche collaboratrice, Elisabeth Will, aurait établi la bibliographie complète du savant : le déclenchement de la deuxième guerre mondiale mit fin au projet. Par la suite, les rares notices biographiques consacrées à Paul Perdrizet (dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne par Fr. Olivier-Hutard en 1983, les Saisons d'Alsace par G. Siebert en 1991, ou Les chercheurs de passé 1798-1945 par E. Gran-Aymerich en 2007) empruntent largement aux deux articles de Charles Picard et se contentent d'indications bibliographiques sommaires.

Comme Charles Picard l'avait déjà souligné, l'établissement de cette bibliographie est rendu particulièrement difficile en raison de la multiplicité des intérêts de Paul Perdrizet, et par conséquent de la dispersion de ses nombreux écrits dans des revues appartenant à des domaines très différents : études classiques, égyptologie,  histoire des religions, histoire de l'art, histoire littéraire, pour ne citer que les principaux. Les formes variées de ses publications compliquent encore la tâche. Paul Perdrizet a toujours privilégié la note d'érudition à l'ample synthèse historique : cette prédilection pour la concision savante dans la communication scientifique lui a permis d'adopter de nombreux formats, surtout dans la première partie de sa carrière. Beaucoup d'écrits sont de simples lettres à l'éditeur, publiées parfois anonymement, verbatim ou sous forme de résumé, dans les Correspondances de plusieurs revues scientifiques, comme la Revue archéologique. D'autres sont lues à l'Académie des inscriptions et belles lettres et publiées sous le nom de l'académicien qui lui accorda ainsi son patronage. Certaines de ces lettres sont ensuite reprises dans des communications ou des articles en bonne et due forme, mais pas tous : par exemple, la lettre sur la synagogue d'Ornithocomè, lue par Philippe Berger à l'Académie des inscriptions et belles lettres en 1903 ou la note sur Callot et les Cordeliers, lue en 1924 par Théophile Homolle, ne connurent pas d'autre publication.

À l'inverse, soucieux d'assurer une meilleure publicité à ce qu'il jugeait être ses meilleurs travaux, Paul Perdrizet n'hésitait pas à faire réimprimer sous forme de brochures indépendantes des articles de revue, voire des extraits de monographies : ainsi le chapitre sur « les verrières typologiques alsaciennes » est extrait de son édition du Speculum Humanae Salvationis pour être reproduit séparément, en deux versions, le texte français d'origine et sa traduction allemande, par le même imprimeur. Un article publié une première fois dans une revue jugée trop confidentielle ou mal distribuée pouvait être redonné presque immédiatement à une autre. C'est le cas du « Fragment de Satyros sur les dèmes d'Alexandrie », correspondant au texte de sa communication donnée au colloque d'archéologie classique du Caire en 1909 : le même texte est publié presque simultanément dans le  Bulletin de la Société Archéologique d'Alexandrie et dans la Revue des études anciennes, en 1910. Une conférence sur Delphes, prononcée à Bâle en 1907, est publiée en allemand, mais aussi redonnée en français la même année.

Une dernière catégorie de travaux ont une paternité problématique. Le recueil de la correspondance littéraire du conseiller François Tronchin, paru en 1895 sous le nom de son descendant Henry Tronchin (1853-1924), bénéficia semble-t-il largement du travail de Paul Perdrizet qui en revendiquait la responsabilité. L'anthologie des Écrits sur l'art d'Émile Gallé est attribuée à sa veuve, Henriette Grimm-Gallé en 1908, mais Paul Perdrizet, son gendre, y collabora pour une part difficile à estimer. Enfin, on sait par la correspondance conservée dans les Autographes René-Jean de l'INHA que le premier chapitre des Arts de la terre (1911) est l'œuvre de Paul Perdrizet. Bien que son nom n'apparaisse sur aucun de ces trois ouvrages (mais il est cité en note dans celui d'H. Tronchin tandis que René Jean lui dédie le sien), ils sont inclus dans sa bibliographie au titre de collaborations.

En revanche, ont été laissés de côté les lettres parues dans la presse quotidienne comme les rapports anonymes publiés pour le compte du Bureau d'Étude de la Presse Étrangère pendant la première guerre mondiale. Paul Perdrizet comptait pourtant cette dernière catégorie d'écrits très particuliers dans son œuvre : « Le recueil de mes bulletins imprimés, qui comprend les années 1916, 1917 & 1918, représente la valeur de 2 vol. 8° » écrit-il pour conclure sa bibliographie à la date du 16 janvier 1922. Il en avait d'ailleurs conservé une copie et l'avait fait soigneusement relier, preuve de la fierté qu'il éprouvait pour ses travaux militaires. Ce volume, conservé dans les archives universitaires nancéiennes, a été numérisé et il est inclus dans sa bibliothèque numérique présentée sur ce site. 

L'objectif de cette collection est de donner une version numérique de ces publications de la meilleure qualité possible ou, à défaut, le lien vers une telle ressource. Les imprimés numérisés ont été choisis dans les Archives Perdrizet de l'université, chaque fois qu'ils existaient, en privilégiant les exemplaires qui portaient des annotations. Toutes les publications de Paul Perdrizet ne sont cependant pas présentes dans le fonds, soit que l'auteur ait distribué de son vivant tous ses tirés à part (le fait est attesté dans la correspondance pour certaines publications, comme « la galerie Campana et les musées français » article paru dans le Bulletin italien, 29, 1907), soit que ses exemplaires aient été vendus avec sa bibliothèque après la deuxième guerre mondiale (voir la page de présentation de sa bibliothèque sur ce même site) : c'est le cas naturellement de ses monographies, à part les Terres cuites d'Égypte gréco-romaine de la collection Fouquet (1921). L'exemplaire numérisé a alors été emprunté à une des bibliothèques universitaires lorraines. Parfois, la mention « don de l'auteur » en couverture atteste que ces exemplaires ont été offerts par Paul Perdrizet lui-même.

Les références sont présentées au format Dublin Core et associées à un fichier pdf combinant l'image et le texte obtenu par reconnaissance de caractères. Chaque fois que la taille du fichier le permet, il peut être visionné directement sur la page de la référence. S'il est trop volumineux (supérieur à une taille de 25 Mo), il doit être téléchargé.

La collection peut être interrogée par mots-clefs et par lieux : la plupart des références bibliographiques sont en effet « géolocalisées » en priorité décroissante d'après le lieu de découverte ou de localisation originelle de l'objet ou du monument traité, le lieu de sa conservation au moment de la rédaction de l'étude, ou à défaut le lieu de résidence de l'auteur.

Éditeur

Samuel Provost (samuel.provost@univ-lorraine.fr)

Date

1893-1941

Droits

Domaine public

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